Maxime Ménard

Né en 1872 a St Mihiel, fait toute ses études médicales à Paris. Externe de Terrier, Dieulafoy

Reçu externe 150 eme au concours de 1896

1897 st louis (Danlos):1897 M Ménard a bien fait son service pendant les neuf premiers mois , je l'ai a peine vu dans les trois derniers

1898 St louis(Bazy) : Tous mes externes ont été assidus, et se sont occupés des malades avec beaucoup de zèle et de dévouement.

1899 Bichat (Terrier) : excellent élève

1899 St louis (jacquet) pas d'anotation et pour cause : "Peine disciplinaire suspendu de ses fonctions pendant 15 jours arrété du 20 décembre 1898

considéré comme démissionnaire arrété du 28 decembre 1899" ( Extrait du fichier des externes de L'aphp).

Dr Régnier au laboratoire d' electrothérapie de la Charité. C'est la qu'il fit ses débuts en radiologie et ce dès 1896.

Préparateur de Danlos à S Louis , du Dr Rieffel à Trousseau, il travaille dans ce service à sa thèse, « le bassin normal en radiographie ». Nommé en octobre 1908 à la tête du Laboratoire de Cochin .

Il travaillait obscurément, dédaignant les communications aux sociétés de sa spécialités et réservant pour l'académie de sciences les résultats de ses recherches. Il se distingue en Médecine Légale.

Dès 1910 , apparurent les premières lésions des doigts. En juin 1914 il subit l'amputation de l'index. Dégagé, à cause de cette amputation, de toute obligation militaire,

Devant le nombre considérable de blessé dirigés sur Paris, les sociétés de la Croix Rouges ouvraient de tous cotés des hôpitaux militaires, et Ménard s'offrait pour diriger le service de radiographie, si bien qu'il courrait d'une formation a l'autre pour y faire des localisations de projectiles, recevant du matin au soir et du soir au matin , une abondante quantité de rayonnement.

Sur l'image ci dessus , on le voit en pleine acton de repérage avec le compas de Hirtz, l'assistant qui le regarde n'est pas encore identifié à ce jour.

en 1916, l'index de l'autre main fut amputé, puis apparurent des lésions de la face, à la paupière supérieure gauche.

La transformation maligne gagna rapidement en extension et malgré les intervention chirurgicales et une curiethérapie.

Le dr Maxime Ménard succombe à la suite d'une transformation maligne de ses lésions de radiodermite en octobre 1926

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