La Salpêtriere

Fondée par Louis XIV le 27 avril 1656

Fondation de l'hôpital général pour le renferment des pauvres mendiants, par lettre patente, il fera don du petit arsenal, La Salpêtriere qui sera dès son origine un établissment réservé au pauvres femmes

Les bâtiments qui avaient servi à la fabrication du salpêtre, seront transformés en dortoir, (Bâtiment Hemay). Le plan en carré prévu ne sera jammais exécuté, seule la face septentrionale (division Mazarin) et méridionale (Division Montyon) seront élévée. Les travaux seront dirigés par Le Vau.

Le 10 décembre 1669 Louis XIV décide le remplacement de la petite chapelle par un autre édifice, La chapelle actuelle dite St Louis, édifiée par Bruant selon le plan en chapelle rayonnante ayant au centre l'autel.

En 1684 , construction de la prison de force, pour y enfermer "les femmes et filles de mauvaises vie", la division Vincent de Paul d'aujourd'hui. Puis vers 1780, pour les besoins de soins aux "patientes" , création des infirmeries. La vocation de l'établissement n'étant pas le soin, et pour éviter des transports de malade sur l'hôtel dieu, on se résout à créer les dites infirmeries.

En 1900

L'établissement posséde 3812 lits !

- "pathologies" Hommes Femmes Enfants Total
Malades Maladies nerveuses 34 60 - 94
Chirurgie 4 34 38
Ovariotectomie 3
Vieillard infirmes 2438 2148
Epileptiques simples 163 163

Reposantes 111 111
Enfants Epileptiques simples 25 25
Incurables 20 20
Ecole de réforme 60 60
Aliénées 604 120 724

Au 31 décembre 1896 il y avait présent 3.677 malades. elles y ont passé 1.343 254 journées. Les taux de mortarlité décrits sont ceux  de l'époques: soit 22.6% chez les enfants, 14% chez les veillards et infirmes, 7% chez les aliénées.Pas de données sur la morbidité dans la source consultée.

Tableau des emplois

Personnel médical Personnel secondaire*
6 médecins chef de service 1 institutrice
1 médecin residant 30 surveillant(e)s
1 pharmacien 80 sous-surveillant(e)s
1 dentiste 38 suppléant(e)s
10 internes 43 1 er infirmier(e)s
24 externes 316 infirmi(e)s

Albert Londe y à son labo sous l'autorité de Charcot, il y pousuit ses recherches sur la photographie du mouvement.Il sera l'un des pionniers subventionné par le conseil municipal.

La salpêtriere en 1900

La salpétriere en 1900